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Jacky Paillard

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Jacky Paillard
Image illustrative de l’article Jacky Paillard
Biographie
Nationalité Français
Naissance (62 ans)
Laval (Mayenne)
Taille 1,73 m (5 8)
Période pro. 1984-1996
Poste Milieu défensif puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
US St-Berthevin
1978-1982 Stade lavallois
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1982-1987 Stade lavallois 139 0(7)
1987-1990 Toulouse FC 113 (11)
1990-1991 Stade rennais 026 0(0)
1991-1994 RC Strasbourg 099 0(5)
1994-1996 Toulouse FC 033 0(0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1986-1988 France olympique 008 0(0)
1988 France 000 0(0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
2013-2014 AS Hersoise
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 15 mai 2023

Jacky Paillard est un footballeur français né le à Laval en Mayenne. Il évolue au poste de milieu de terrain défensif de 1982 à 1996.

Formation et débuts au Stade lavallois

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Formé au Stade lavallois sous la houlette de Bernard Maligorne, Jacky Paillard trouve sa vocation au poste de milieu défensif accompagné dans sa tâche par une jeune génération douée comme Thierry Goudet, ou Jean-Luc Dogon[1]. De 1981 à 1984 il est sous contrat stagiaire[2],[3]. En juin 1982 il entre en jeu lors de la finale de la Coupe d'été, remportée par le Stade lavallois. Michel Le Milinaire le fait débuter en première division le dans un match entre Laval et Brest. Malgré deux premières saisons difficiles où Jacky Paillard apprend le métier, il connaît son premier bonheur lors du mémorable match de Coupe de l'UEFA lors de la saison 1983-84 contre l'armada soviétique du Dynamo Kiev.

Les coéquipiers d'Oleg Blokhine mordent la poussière 1-0 (but de José Souto) au match retour joué à guichet fermé devant 18 000 spectateurs au stade Francis-Le-Basser. Les Tango avaient tenu un méritoire et courageux match nul 0-0 à l'aller en URSS.

Il signe son premier contrat professionnel à l'intersaison 1984. En octobre 1984, il remporte la Coupe de la Ligue, marquant en finale face à l'AS Monaco.

Toulouse FC

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Jacky Paillard, galvanisé par sa période mayennaise, prend son envol vers la cité des violettes où un challenge intéressant l'attend avec le TFC. Au côté des talentueux joueurs argentins Alberto Márcico et Alberto Tarantini, les résultats du club ne sont pas toujours au rendez-vous. Le TFC retombe dans ses travers et doit se contenter d'une place dans le ventre mou du championnat. Jacky Paillard est appelé en équipe de France en 1988 mais reste sur le banc[4].

Stade rennais et RC Strasbourg

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En 1990, Jacky Paillard fait ses valises pour la Bretagne où le Stade rennais est en pleine reconstruction, mais un incroyable imbroglio extra-sportif entre le club du Paris S.G et son agent de l'époque (Dominique Rocheteau) pousse Paillard à quitter précipitamment le Stade rennais pour rejoindre l'Alsace et le RC Strasbourg entraîné par Gilbert Gress. Jacky Paillard est alors considéré comme un héros pour le club : il est « l'homme » du 13 mai 1992. Ce jour-là le Racing joue un match capital de barrages pour accéder à la première division, tant convoitée. Strasbourg et ses supporters attendent ce moment depuis quatre années et les adversaires sont les bretons du Stade rennais qu'il a quittés quelques mois plus tôt. Auteur d'un magnifique doublé (victoire 4 buts à 1 du Racing) dans un stade de la Meinau plein comme un œuf, il propulse, dans une liesse indescriptible, le Racing en première division.

Fin de carrière à Toulouse

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Au terme de deux nouvelles saisons pleines en Division 1, il décide, à l'été 1994, de tenter un dernier pari en retournant au TFC, fraichement relégué en Division 2. Sous les ordres de Rolland Courbis, il participe à une vingtaine de matchs de championnat et voit son club rater la remontée d'un cheveu. La seconde saison (1995-96) de Paillard est plus terne, elle se solde par un nouvel échec du TFC et il n'effectue qu'une petite dizaine d'apparitions sous le maillot violet. Il décide de se retirer de la vie de footballeur professionnel en fin de saison.

Clubs successifs

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Notes et références

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  1. « Jacky Paillard, sa vie, son oeuvre » Accès libre, sur afterfoot.fr,
  2. France Football Officiel, 18 août 1982
  3. France Football Officiel, 3 août 1983, p. 23
  4. « France-Tchécoslovaquie, 24 août 1988. Fiche du match. », sur www.fff.fr (consulté le )
  5. « Fiche de Jacky Paillard », sur footballdatabase.eu

Liens externes

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